Comme une belle aux bois dormant Qu’un baiser de prince libère Tu m’as attendu patiemment Sous un vieux manteau de poussière Je revois ma mine défaite Quand ils m’ont dit elle est à toi Elle est à toi cette mobylette Ola viva la libertad (bis) J’aurais sûrement été aux anges Si t’avais pas été… Orange J’aurais pu te donner l’allure Des belles brêles rutilantes Guidon torsadé vers l’azur Jantes à bâton et pot de détente J’ai préféré l’option courage Assumé ton look ancestral Quand je traversais le village Planqué sous un casque intégral (bis) J’aurais sûrement visière levé Juché sur un 103 SP Poignée en coin dans la cambrousse Avec le vent comme allié Lancé à la va comme j’te pousse A la faveur du ciel d’été 49.9 raisons de goûter la beauté du paysage Dans les côtes de Chârost à Plou Le pédalage était d’usage (bis) Devant les flics on craignait rien T’allais pas vite mais t’allais loin T’aurais pu finir à la casse Donneuse d’organes qui dit mieux Mais on t’a fait une petite place Au fond du garage de mes vieux Voilà vingt ans que tu attends Le petit merdeux impubère Qui le jour de ses quatorze ans Recevra des mains de son père (bis) Un héritage un peu étrange Une vieille mobylette Orange
