Les tenues légères que je te suggère
De mettre quand nous sortons
Te rendent plus belle que la paire d’aile
Agile d’un papillon
Mais les jolies fringues qui me rendent dingues
Attirent aussi les mirettes
Du gus qui passe, du renard en chasse
Qui te reluque en cachette
Il serait exagéré d’aller jusqu’à penser
Que je suis possessif
Mais si le gars continue
Je lui mets mon pied au….
Quand ton téléphone que tu abandonnes
Nonchalamment dans la pièce
Discrètement sonne et te fais l’aumône
D’un message de ton ex
J’allonge le cou et louche un bon coup
En direction de la bête
Des fois que l’auteur, d’un élan de cœur
Se mette à compter fleurette
Il serait bien malvenu de penser que j’ai pu
Un jour douter de toi
De celles qui me sont proches
Tu préfères surtout les moches
Au hasard des rues, je croise Lulu
Natacha ou Emmanuelle
En homme de classe j’invite en terrasse
La charmante demoiselle
Flânant dans le coin, dans les magasins
Tu aperçois le tableau
Une inhabituelle envie criminelle
Te submerge illico
Il est préférable qu’en cette fin de fable
Je ponctue enfin les « i »
Il n’est de semblable et plus misérable
Sentiment que celui
Qui pousse les femmes à tourner au drame
Les écarts du mari
Ce sentiment vil et bien inutile
Se nomme la jalousie
On peut tout imaginer au point ou on en est
Mais ce qui serait fou
C’est qu’moi qui suis sans tabou
Je devienne un jour jaloux